CHARLES RENÉ -
Le paysage automobile se métamorphose à une vitesse effarante. Cette évolution à forte tangente environnementale touche l’ensemble des segments, même ceux que l’on croyait jusqu’à tout récemment intouchables. Restrictions d’émissions de CO2 obligent, Ferrari, la grande bourgeoise italienne, doit se pencher sur des solutions pour diminuer la consommation de ses désirables œuvres. En plus de l’injection directe qui a fait son entrée sous le capot de la California en 2009, le constructeur s’apprête à prendre le virage de l’hybride.
Secret de polichinelle s’il en est un, Ferrari avait annoncé ses couleurs à Genève en 2010 avec une voiture-laboratoire basée sur la défunte 599. Elle exposait un mode de propulsion hybride-parallèle, un duo essence-électrique tirant ses origines du système de récupération d’énergie cinétique (SREC) employé par la Scuderia Ferrari.
D’après la revue anglaise Autocar, la première application de cette paire devrait se retrouver dans la descendante de la Ferrari Enzo, l’éphémère supervoiture commercialisée en 2002. La F70 – nom suivant la logique de nomenclature des derniers porte-étendards de Ferrari – pourrait se construire autour d’une mécanique de 920 chevaux, un V12 central-arrière couplé à un moulin hybride.
En plus d’une diminution de la consommation d’essence que procurerait la réunion de ces deux modes de production d’énergie, le couple à bas régime deviendra plus abondant et appuiera des départs arrêtés encore plus cinglants.
Une chose est certaine: Enzo Ferrari n’aurait jamais plus prévoir qu’un voiture arborant le cheval cabré utiliserait un jour l’électricité pour se mouvoir et séduire…
SOURCE: AUTOCAR
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