L’année a commencé avec la découverte du chevreau, viande que j’ai servi chez moi à Noël. Gros gros coup de coeur pour cette chair hyper tendre, douce, juste assez grasse…
Chevreau aux truffes, au Four Seasons à Lisbonne. Photo Marie-Claude Lortie, La Presse.
Ensuite, j’ai découvert les palourdes royales (ok, riez, riez) en salade, chez Anchovies and Olives, à Seattle. Délicieux. Vraiment.
Photo Marie-Claude Lortie. La Presse
Dans la catégorie “coup de coeur dès la première bouchée”, difficile de battre le sandwich au jambon ibérique de chez Viena sur les Ramblas à Barcelone.
Photo Marie-Claude Lortie, La Presse
Évidemment, comment faire une revue de mon année sans parler de ce gaspacho blanc de Ferran Adrià. Spectaculaire. Avec goût exact de gaspacho. Sans la moindre couleur.
Photo Marie-Claude Lortie, La Presse
Vous savez quand je vous dis qu’on va manger de plus en plus de légumes et de plats “végétariens” en 2011, voilà le genre de plat que j’ai en tête, ce gaspacho ou alors la soupe à l’oignon déconstruite de René Redzepi, chez Noma, avec tapioca et oignons confits.
Photo Marie-Claude Lortie, La Presse
Ou alors ce plat de betteraves chez Relae, à Copenhague.
Photo Marie-Claude Lortie, La Presse
Mais ceci ne m’empêchera jamais de déguster, une fois de temps en temps, des plats de viande aussi spectaculaires que ceci…
Le cochon de lait d’April Bloomfield au Breslin à New York. Photo Ivanoh Demers. La Presse.
Côté desserts, cette année, rencontre aussi impromptue que fascinante, à Montréal, avec le célèbre pâtissier français Christophe Michalak du Plaza Athénée, auteur de ces choux au caramel
Photo Marie-Claude Lortie, La Presse.
Pas mal plus sophistiqué que ces non moins délicieux biscuits…
Photo Marie-Claude Lortie, La Presse
Oh et dernier détail, gros changement dans ma vie en 2010: des tajines à la cafétéria de La Presse. Mmmmm…
Photo Marie-Claude Lortie, La Presse.
Tags: biscuits de Noël, chevreau, elbulli, légumes, Marie-Claude Lortie, Noma, relae
gatomou
31 décembre 2010
15h42
Comme un “décoration chez soi”. Rien d’accessible pour le commun des mortels. Bouffe de snobs.
pikouik
31 décembre 2010
15h51
Dans la vie de tous les jours pour le commun des mortels, ce sera toujours steak, blé-d’inde, patate.
originaire de la basse côte-nord, je réalise aujourd’hui l’excellence de la nutrition de base que j’avais dans ce temps là, morue fraiche du jour, flétan, saumon, hareng, Bourgot, crevette, homards, soles, orignal, castors, lièvres, truites, confiture de fraise des champs, de bleuets, ragoût de phoque, une bonne soupe de gélinotte huppé (perdrix) ragoût de lièvre.
Et oui beaucoup de Québécois vivent le long du fleuve st-Laurent ou ils ont accès à du poisson frais ou aussi à la forêt regorgeant d’animaux autre que des vaches et des porcs.
Le meilleur plat de morue fraiche qu’a mangé Patrick Lagacé lors d’un reportage, fut à Baie-Trinité, dans un casse-croute sur le bord du chemains.
Mon coup de cœur, les lobster’s roll du new-Brunswick, ce sont des pains hot-dog, remplis de chair de homard, j’en bouffais pour dîner, souper, luncher et dessert.
Danny mansour
babanou
31 décembre 2010
17h31
Vous êtes déjà coupable d’avoir amplifié mon envie de Portugal, surtout, n’hésitez pas à vous commettre d’autres larçins du genre…
rogiroux
31 décembre 2010
18h11
Chevreau aux truffes… Gaspacho beige et languettes de betterave ??
COME ON!!
À l’exception du petit cochon de lait et de la baguette jambon/beurre…
Je vois beaucoup de *jus de doigts* et d’esb(r)ouffe
mais bien peu de bouffe qui rassasie et qui réconforte.
Désolé!
rogiroux
31 décembre 2010
18h12
ÔÔPS! J’ai oublié la tajine… Miam!!
lacjf
31 décembre 2010
19h20
Ca sent bon jusqu’ici…! Bonne année 2011, remplie de découvertes culinaires que vous partagerez avec nous.
Jean-François Lacerte
pikouik
1 janvier 2011
12h22
Une plogue!?
Restaurant chez Omer à Sept-Îles, il à sont propre chalutier de pêche pour le fournir.
Il y avait dans mon assiette du crabe, pétoncle, homard par dessus mon saumon, le tout accompagné de fétucine Alfredo et un bon cabernet
Au truc stop des Escoumains, la même chose.
Passez Baie Saint-Paul, ou j’ai pris le temps d’arrêter à la fromagerie acheter du fromage en crotte direction l’est, chaque village à son kiosque de vente de poisson, là, c’est l’orgie de bourgôt mariné dans la saumure et le hareng.
Bien entendu ma blonde en bonne montréalaise qu’elle ait, ne m’embrasse plus.
Et que dire du saumon séché et fumé acheté au kiosque de Besiamis, une réserve montagnaises.
Ai-je mentionné le caplan? Les petits poissons qui roulent avec les vagues sur la plage, on peut les attraper avec nos mains au mois d’avril.
d. mansour
aoli
1 janvier 2011
13h56
non décidément toute cette viande me donne la nausée. Les abattoirs, la fin de vie pénible de tous ces animaux ….que dire de plus. Je suis fière et heureuse d’être végétarienne. Je vous souhaite la même chose.
anna73
1 janvier 2011
14h20
Mon année culinaire 2010 se traduit surtout par la réussite de mes brochettes à la viande d’original (et sa parfaite marinade) ramenée de chasse par mon chum. Je les ai servies à quelques reprises au cours de l’année ! J’ai aussi découvert cette année la ville de San Francisco alors côté bouffe, j’ai été servie !!! Le souvenir de la “clam chowder” dans un bol en pain de la boulangerie Boudin, des “crab cakes” et des pâtes du Cafe Zoetrope me donne encore l’eau à la bouche. Je me souhaite une année 2011 encore plus gourmande !
green318
1 janvier 2011
14h35
On peut toujours rêver de gaspacho beige et de languettes de betteraves! On découvre ce qu’il y a ailleurs, et on voyage avec les yeux! Et si vous préférez le steak, blé d’inde, patates, grand bien vous fasse!
Je ne mangerai jamais au el Bulli, mais je peux toujours m’imaginer ce que ça doit être! et ça me suffit! Si vous trouvez que la nourriture et la restauration sont des sujets snobs, passez à un autre appel!
En passant, la bouffe n’a pas à être rassasiante et réconfortante pour être appréciable. Elle peut aussi être légère, surprenante, inattendue!
Et les biscuits au chocolat sont très bons Mme Lortie, mes amis et ma famille s’en sont régalé! Les miens étaient moins jolis par contre!
michelnotredame
2 janvier 2011
08h03
À lire certains commentaires, on dirait qu’on devrait se contenter de grosse bines graisseuses et de jambon dans l’épaule à 99 cents la livre !!!
Vous avez parfaitement raison de nous présenter vos coups de coeur. Le bien manger et le raffinement culinaire sont une preuve de que le génie humain peut nous mener à mille plaisirs, pour la vue, le nez, la bouche et l’âme.
Le gruau à la mélasse cheap…est d’un autre temps…Dieu merci !
Bonne année 2011 !
pikouik
2 janvier 2011
10h09
Si une betterave vous fait baver d’envie, alors bavé mon brave, bravé. C’est vrai que la morue fait petit peuple contrairement à la betterave.
rogiroux
2 janvier 2011
11h49
Et à lire certains commentaires, on constate qu’il y a toujours des petits comiques pour assumer que parce que quelqu’un n’est pas vraiment friand de mets qui coûtent une fortune et qui sont très longs à préparer, cette personne n’apprécie que le pâté chinois!
Pour votre information, j’ai fait l’élevage de chèvres pendant trois ans! Du chevreau, j’en ai surement mangé beaucoup plus et de toutes les manières possibles que toutes les personnes qui fréquentent ce blogue. Des poulets et des petits cochons aussi!!
J’ai présentement un grand potager (80′x80′) qui me fournit en légumes et en herbes. Nous restons dans un milieu semi-rural et nous avons accès à pleins de produits naturels et frais.
Je fais aussi toute la bouffe de la famille *from scratch*!!
Et ma blonde aime bien le gruau à la mélasse pour déjeuner!
azem
2 janvier 2011
11h57
fatu vraiment pas avoir d engergure pour qualifier ça de bouffe de snob.
la plupart des plats présentés sont très simples du moment qu on sait cuisiner un minimum. mais je suppose que pour les gens de type ‘gatomou’ c est le fun systématiquement traiter mcl et ses sujets de snob.
si des gens comme vous étaient représentatif du peuple québécois je dirais: (très) petit peuple.
heureusement,gatomo et cie, vous n êtes aucunement représentatifs. et c est,vraiment, tant mieux.
q.terreux
2 janvier 2011
12h43
Je vais prendre le sandwich ! Rien qu’à le regarder je salive…..
louisjean
2 janvier 2011
12h58
J’espère que vos plats en 2011 seront plus éthiques, avec moins de souffrance pour les animaux et la planète. Vos coups de coeur devraient justement passer un peu plus par le coeur…
mattgilles
2 janvier 2011
23h29
Moi mon coup de cœur aura été le Double Down de PFK.
gl000001
3 janvier 2011
17h52
Les jambons européens sont délicieux. Le jambom d’Aoste (nord de l’Italie) est assez incroyable également.
@gatomou
“rien d’accessible”. Le trois-quart se trouve à Montréal.
Et pour l’origine du mot “snob”:
Empr. à l’angl. snob, terme pop. d’orig. obsc., peut-être dial., désignant un cordonnier ou un savetier (1781 ds NED), empl. dans l’arg. de Cambridge pour désigner celui qui n’est pas universitaire, et désignant plus gén. une personne de bas niveau social (1831, ibid.), quelqu’un sans éducation ni bon goût…
Donc, dans le temps, c’est Gatomou qui aurait été “snob”.
tendrement
3 janvier 2011
22h02
si vous aimez les truffes je vous conseille ces pates: http://www.mondogusto.de/detailansicht.asp?IDPR=1624
Vous pouvez les trouvez au café La Tazza sur Willingdon. Avec un peu de beurre et de parmesan…Délicieux!
C’est un peu cher mais le repas suivant vous mangez des croquettes de sardines et vous rééquilibrez votre budget!
agaguk40
4 janvier 2011
00h08
En 2010 j’ai mangé du chevreau, bio par dessus le marché.
J’ai aussi cuisiné des pâtes avec des palourdes, mais pas royales, juste prolétaires.
J’ai mangé quelques excellents jambon-beurre, mais c’était seulement à Paris.
Mon gaspacho était banalement rouge, comme mes betteraves.
J’ai jamais essayé de déconstruire la soupe à l’oignon mais j’aimerais bien goûter aux choux au caramel.
Je n’aime pas trop l’idée des biscuist fluo mais je prévois l’achat d’une tajine en 2011.
Comment évaluer mon degré de coolitude culinaire?
agaguk40
4 janvier 2011
00h16
biscuits…
praxede
5 janvier 2011
10h12
À gl000001: J’ai déjà lu quelque part que le mot SNOB était une abréviation des mots “sans noblesse” accolée au nom de certains élèves postulants issus du “commun” dans certains collèges anglais au 19e siècle…
Cette explication vaut ce qu’elle vaut mais elle est plausible puisque les Anglais éduqués employaient fréquemment le français à l’époque.
aoli
11 janvier 2011
08h56
2010 en 10 plats de viande… avec un tatin de stéatose hépathique en 2011, vous aurez vos 11 plats.
ayxion
12 janvier 2011
11h50
Merci pour vos coups de coeur qui semblent tous, ma foi, fort intriguants d’une gaspacho couleur réinventée aux betteraves redimensionnées, au cochon de lait fumant sur plaque de bois…Or, peut-être aurez-vous le goût du voyage en terre montréalaise…un nouveau petit bistro du nom de Silex Bistro du Monde. On y voyage à travers les 5 continents déclinés en quinze destinations voyage.