Une fin de cycle, c’est-à-dire un retour en récession et le début d’un «bear market», reste peu probable, selon Pierre Lapointe, chez Brockhouse Cooper.
Ce stratège publie une note de recherche mardi dans laquelle il souligne que le cycle haussier de la Bourse et de l’économie n’est pas terminé pour quatre raisons bien précises.
1) Les conditions financières restent accommodantes. Les récessions sont habituellement précédées par des conditions beaucoup plus serrées.
2) Les taux d’intérêt réels ont tendance à être extrêmement positifs lorsqu’un cycle prend fin. Ce n’est clairement pas le cas présentement.
3) Les marges de profit ont tendance à toucher un sommet avant le tournant d’un cycle. Les marges sont effectivement élevées en ce moment, mais les éléments qui vont entraîner une contraction ne sont pas encore présents. La rémunération représente 70% des coûts de base dans les entreprises américaines. Avec la situation actuelle dans le marché américain de l’emploi, la pression sur les salaires n’est pas sur le point de se faire sentir à court terme.
4) Le sentiment général. Pour que la Bourse entre dans une zone dangereuse, le sentiment doit devenir euphorique et l’évaluation des titres doit être gonflée. Nous n’en sommes pas là. Les ratios cours bénéfices sont encore raisonnables et le sentiment est loin d’être euphorique avec la liste actuelle des éléments qui alimentent les craintes.
rationel1
2 août 2011
10h23
Désolé M. Dufour, mais M. Lapointe s’est trompé beaucoup trop souvent en 2011.
Tout a changé aux USA depuis 2008 mais plusieurs refusent encore de le constater et nous reviennent sans cesse avec les vieilles analyses traditionnelles…
-alexandre-
2 août 2011
10h42
Wow!
Ce sont les pires raisons jamais évoquées.
On pourrait résumer sa pensée ainsi: Ça ne peut pas aller mal parce que ça n’allait pas extrêmement bien jusqu’à maintenant.
Le monsieur vit sur une étrange planète où les mauvaises conditions sont forcément précédées de bonnes conditions (euphorie des marchés, marges de bénéfices maximales et forts taux d’intérêts).
alainrobert
2 août 2011
11h02
-alexandre-
Vous résumez bien ma pensée ;-))
alainrobert
2 août 2011
11h32
J’en ai une bonne pour ceux qui utilise explorer et qui on des problème…
Votre navigateur Web trahit votre QI !
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/technologies-et-telecommunications/votre-navigateur-web-trahit-votre-qi-/533337
Sans rancune ;-)
berube3
2 août 2011
11h44
Bien dit…
La plupart des économistes se limitent à des schémas simplistes qui mettent tout en relation cause-conséquences… alors que l’économie fonctionne dans un système hautement complexifié où les causes deviennent les conséquences et vice versa et où tout est relatif… sans compter que chaque déclaration de ces pseudo-sorciers ont une influence sur l’ensemble de l’édifice…
Des fois on se met à penser que chacunes de leurs déclarations sont réfléchies pour maximiser leurs propres gains et influencer l’économie pour qu’elle leur soit favorable…
Lors de mes études au MBA, je n’enrevenait pas que les profs de finance et d’économie n’aient jamais entendu parler de nombres complexes, de systèmes chaotiques et de représentation fractales… c’est abérant puisqu’ils naviguent en plein dans ce monde… On devrait obliger des cours de math avancés en administration
des fois je me dis qu’on confie ces choses à des gens qui sont incapables de les résonner et de les comprendre réellement… Une bande de requins, voilà ce que c’est…
kdepault
2 août 2011
11h51
@Alainrobert
hahaha j’ai pensé à cet article ce matin en lisant le blogue, je riais dans ma barbe!!
yul-plage
2 août 2011
12h45
@-alexandre-
Très bien dit. Le postulat de Lapointe est que nous vivons actuellement un marché haussier (!) et que celui-ci n’est pas assez euphorique!
kdepault
2 août 2011
13h26
@ RichardDufour
Très belle photo en passant ;-)
leguet
2 août 2011
17h15
Hummm ……… le Monsieur qui a fendu l’air avec ses prévisions jusqu’à maintenant, en est rendu à espérer que le passé sera garant de l’avenir. Il a raison ; tout a été mis en place, encore une fois, pour soutenir les marchés, en espérant recréer une croissance basé sur de l’argent de monopoly et sur de l’endettement. Sauf que cette fois ci, l’économie ne suit plus. Je pense qu’il faudrait lui dire qu’il y a eu une crise financière sans précédent en 2008 et un éclatement d’une bulle immobilière très sévère aux USA, ce qui change totalement la donne. Non, effectivement ce n’est pas la fin du cycle croissance faible(voire croissance 0), ce n’est que le début !
neuro
2 août 2011
17h52
@leguet
Es-tu en train de dire qu’il n’y a pas eu de croissance économique depuis le creux de la récession??? Si oui, t’es dans les patates. Le PIB américain a regagné tout ce qu’il a perdu…