Depuis l’attentat qui a avorté de justesse, grâce à la perspicacité de passagers du vol 253 de Northwest entre Amsterdam et Détroit, tous ne parlent plus que des nouvelles mesures de sécurité qui seront prises par les autorités pour sécuriser les aéroports et les avions.
Ainsi, les nouveaux détecteurs qui donnent une image archiprécise du corps humain, afin de déceler la présence d’explosifs qui seraient autrement indétectables, reviennent en vogue à la suite de la grande frousse de Noël. Pourtant, même des Républicains contestaient ce printemps le recours plus étendu à ces appareils lors d’un débat au Congrès, afin de protéger la vie privée des passagers.
Vous pensiez cacher ce petit bourrelet sous un pull ample ? Oubliez cela.
Quelles sont les entreprises les plus susceptibles de profiter de cette nouvelle vague de peur qui rappelle les mauvais souvenirs du 11 septembre 2001 ?
L’agence Bloomberg identifie, avec une pointe de cynisme dans son détachement, trois firmes pour qui le malheur est bon. Le Smiths Group, numéro un mondial des appareils de détection pour les aéroports. La société française Safran, spécialiste des technologies biométriques. Et le groupe américain L-3 Communications, un autre fabricant de détecteurs.
Mais, quel que soit le système, les terroristes à la méchanceté fertile n’auront-ils pas toujours une longueur d’avance sur nos systèmes de détection ?
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